lundi 7 mai 2012

DOCUMENTS


OGM: y a-t-il des traits de sortie en vue?

Les traits d'entrée (Input Traits) donnent au producteur des moyens plus efficaces pour gérer ses cultures. Jusqu'à présent la résistance aux insectes (gènes multiples empilés contre des lépidoptères), la résistance aux herbicides, et le « refuge dans la boîte » sont les produits offerts par les semenciers pour diverses grandes cultures comme le maïs, le soja, le colza ou le coton. D’autres traits d'entrée sont en développement pour obtenir la résistance aux maladies (contre les virus ou les champignons), ou la tolérance à la sécheresse et au sel. Il n'est pas certain que de tels développements seront réalisés par la technologie génétique ou par des techniques classiques de sélection.>
Les traits de sortie (Output Traits) visent à changer la composition du produit agricole lui-même, afin d'améliorer l'alimentation humaine ou animale, ou pour améliorer les caractéristiques de la biomasse. C’est un tout autre jeu puisque le produit est fait pour induire des changements dans le régime alimentaire et dans le métabolisme du corps du consommateur.
Il semble que le développement de traits de sortie est bloqué, limité à quelques grandes entreprises agro-alimentaires, et que des investissements dans les biotechnologies vertes restent faibles ou même nuls.
Des raisons techniques, réglementaires et commerciales peuvent expliquer cette lente évolution. Des coûts élevés dus à la réglementation et une relativement faible compétitivité de la valeur ajoutée de l’organisme modifié réduisent l'attrait de tels projets.
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Pourquoi les pesticides biologiques n'ont pas un grand succès commercial?

Des agents de lutte biologique, également appelés biopesticides, sont utilisés dans l'agriculture et en hygiène publique comme une alternative aux produits chimiques de synthèse pour prévenir ou réduire les dommages que des insectes ravageurs ou des agents pathogènes infligent aux plantes, aux animaux et aux êtres humains. Le contrôle est réalisé soit par éradication du ravageur, inhibition de son développement, ou en activant des mécanismes de défense de la plante.
Alors que l'industrie des produits phytosanitaires chimiques a atteint des ventes de 45 milliards de dollars, le marché des agents de lutte biologique stagne à un bas niveau.
Dans ce document les facteurs affectant le développement des biopesticides sont analysés et quelques conclusions sont tirées.

Agriculture durable et productive:

Au cours des quarante prochaines années l'humanité devra faire face à l'immense défi de se nourrir bien et d'une manière durable.
L'agriculture doit continuer à accroître sa productivité et, étant donné qu'aucune nouvelle zone cultivée ne sera disponible, cela devra passer par l'intensification.
Des politiques contre-productives devraient être remises en question, telles que les subventions agricoles ciblées à un niveau local, le soutien de l'agriculture biologique, et l'application stricte et étroite du principe de précaution.
L'argent public devrait plutôt être consacrés à mettre en œuvre des solutions réelles à la question de l'intensification, et aider à en vulgariser les résultats.
Des connaissances, des produits et méthodes peuvent être développés pour atteindre cet objectif double: une agriculture durable et intensive.

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