samedi 12 mai 2012

La firme Monsanto responsable de crimes contre l'humanité

Monsanto\=criminels


Agent Orange

Malformation due à l'agent orange de Monsanto
Durant la guerre du Viêt-Nam, Monsanto s'est enrichi massivement par la fabrication du tristement célèbre défoliant dit Agent Orange. Plus de 4 millions de personnes en ont été victimes. Ses effets sont encore ressentis aujourd'hui, et ce pour des dizaines d'années encore.
Plus d'infos :
  • Collectif Viêt-Nam dioxine
  • Reportage sur les effets de l'agent orange
  • Au Viêt-Nam, l'agent orange tue encore, article du Monde Diplomatique
  • Article de corpwatch.org (en anglais)
  • Agent Orange, les oubliés de l'apocalypse : Un dossier (magazine PDF) de 40 pages sur les victimes de l'agent orange, par des étudiant-es de l'ESJ de Lille
  • Un article d'indymedia sur l'illégalité de l'agent orange
  • Organismes Génétiquement Modifiés (OGM)

    La dissémination génétique est un crime contre l'humanité
    Monsanto, suivi par quelques autres multinationales de l'industrie chimique, tentent par tous les moyens d'imposer la culture des OGM, sans aucune précaution quant aux risques irréversibles pour l'environnement, la santé et la biodiversité. Le développement des OGM n'est pour Monsanto qu'un moyen supplémentaire pour supprimer l'autonomie des paysanneries locales, en rendant les paysans otages de leurs produits chimiques. Alors que les preuves de la nocivité des OGM commencent à apparaître au grand jour, Monsanto continue de réprimer violemment les citoyen-nes qui tentent d'amener un débat indispensable sur l'utilité sociale des OGM.
    Plus d'infos :
  • Confédération Paysanne, syndicat paysan victime de la répression de Monsanto (saisie de leurs comptes bancaires).
  • Campagne de Greenpeace contre les OGM
  • Faucheurs volontaires d'OGM, le mouvement de désobéissance civique contre la culture d'OGM en plein champ.
  • Article expliquant les problèmes sur la santé chez la souris
  • Reportage de Canal+ (lien e-donkeyVoir en ligne sur google video)tiré de l'émission "90 minutes". Ce reportage retrace la question d'un mais OGM monsanto, dont les études toxicologiques ont été cachées alors qu'il provoque des lesions chez les rats ! (fichier avi de 220 Mo)
  • Campagne d'Attac-France contre les OGM
  • Journée internationale d'opposition aux OGM
  • Comment Monsanto vend les OGM, article du Monde Diplomatique
  • Indymedia/Biotech
  • Article sur la culture du soja en argentine, tiré du journal "La Fogata", traduit par Odile Bouchet.
  • Reportage d'Arte sur le soja OGM en Argentine
  • Anti-OGM.info, un site d'information sur les OGM, avec nombre de vidéos intéressantes
  • Une pétition concernant l'étiquetage des produits alimentaires au Canada
  • Les abeilles victimes des champs OGMPlus d'infoset en anglais
  • [NOUVEAU]Pétition pour une protection de l'apiculture et des consommateurs face au lobby des OGM
  • Brevetage du vivant

    Brevetage du vivant
    "Nouveauté", monsanto souhaite breveter le porc.

    Stoppons Monsanto !

    Boycott et actions diverses

    Campagne Monsanto de la confédération paysanne, avec des actions de boycott, d'information, etc...

    Cyber action

    Pour augmenter la popularité de ce site dans google afin que la recherche "Monsanto" pointe ici avant leur propre site, insérez le code suivant dans vos posts sur des forums, commentaires de blogs et bien sûr, sur vos sites web:

    Sur une page web classique

    <a href="http://www.stop-monsanto.qsdf.org">Monsanto</a>

    Sur les forums phpBB

    Selon le logiciel utilisé pour gérer les forum, il est possible qu'il soit nécessaire d'utiliser du code non HTML. Pour phpBB :
    [url=http://www.stop-monsanto.qsdf.org]Monsanto[/url]
    Le texte "officiel" de l'annonce de cette "campagne" : ici
    Plus d'information sur le bombardement google

    Pour aller plus loin

    Le monde selon Monsanto

    Un documentaire coproduit par Arte consacré à la dangereuse firme Monsanto.
    Monsanto : une entreprise qui vous veut du bien sera diffusé sur Arte le 11 mars 2008.
    Un collectif d'organisations nommé Combat Monsanto s'est crée en lien avec ce documentaire. De nombreuses informations sont disponibles sur ce site et j'invite chacun-e d'entre vous à prendre contact avec les organisations membres !
    Pour les personnes n'ayant pas pu voir le reportage, n'ayant pas de lecteur DVD pour commander le DVD, n'ayant pas un syst&eagrav;me d'exploitation compatible avec la VOD de ARTE, un visiteur m'a donné ce lien.

    Une (longue) analyse de Raoul Marc Jennar

    Pour aller plus loin, vous pouvez lire deux textes de Raoul Marc Jennar sur Monsanto.

    Quelques contributions

    Vous trouverez sur cette page des contributions de visiteu-r/ses.

    À propos...

    Pour dissiper tout malentendu

    Le but de cette page (et de son référencement) n'est nullement de faire un "match" entre les crimes contre l'humanité qui ont pu être perpétués dans l'histoire du monde, et encore moins de diminuer leur importance. L'utilisation du terme "crime contre l'humanité" n'est cependant (à mon sens) pas excessive dans la mesure où :
    • Monsanto et Dow-Chemicals ont un procès sur le dos pour ce motif (l'agent orange a fait plus de 4 000 000 de victimes directes ou indirectes, ce qui ne me semble pas être négligeable). Ils n'ont jamais dédommagé un-e seul-e civil-e viêt-namien-ne dans cette affaire (alors qu'ils ont dédommagé des militaires américains, ce qui montre bien leur part de responsabilité).
    • Pour ce qui est de la dissémination d'OGM dans la nature (*acte irréversible*) sans savoir quels sont les risques encourus, je ne sais pas quel terme pourrait être utilisé. Mais il s'agit à mon sens d'un comportement non seulement irresponsable, mais aussi dangereux, qui touche l'ensemble de l'Humanité, et ce, essentiellement pour des objectifs de profits financiers.

    Jacques Testart sur les OGM, les technosciences immorales et leurs dangers




    Jacques Testart, "critique de sciences", président de la Fondation Sciences Citoyenneset d'Inf'OGM a beaucoup 1590ce82ce7d6842b3065f05130b042f.jpgécrit sur les dangers d'une agriculture à la Monsanto. Voici un texte tiré du site de Testart et intitulé OGM, santé et démocratie. C'est une contribution à l'ouvrage collectifSanté, droits de l’homme : les nouvelles insécurités. Ed. Méd. et Hygiène (Genève), 73-85, 2006.
    Je cite juste un extrait, hautement significatif: "Si les effets de l’économie compétitive ne sont pas tempérés par les intérêts objectifs de l’humanité, à quoi ont donc servi vingt siècles de civilisation ? L’homme est resté un voyou pour l’homme, malgré tous ces temps d’éthique ou de morale. Pire, c’est un voyou ignorant.»

    Un autre court article plus ancien, cosigné par Jacques Testart, Frédéric Prat et Thierry Raffin : Du danger des OGM médicaux. Significatif, parce que les lobbies pro-OGM mettent en avant les promesses chimériques des plantes médicaments pour tenter de discréditer les opposants en disant que ces derniers voudraient refuser les avancées de la médecine au nom d'un conservatisme frileux. Mais, comme disait Vandana Shiva à propos du riz censé compenser les carences en vitamine A de certaines populations, il faudrait en consommer trois kg par jour pour avoir l'apport journalier recommandé... Alors que d'autres plantes en contiennent naturellement... 02f618f88096e0ce0e528dcde9546cd1.jpg
    Et voici une interview vidéo de Jacques Testart sur les OGM, leurs dangers, l’inertie des autorités sanitaires et des politiques, acquis à la cause des intérêts privés. Et puis sur la partialité des chercheurs payés par les multinationales, leurs conflits d'intérêts qui biaisent les expertises, l’absence de contre-expertise...
    Il n’y a pas de débat démocratique sur les applications de la recherche et surtout sur les finalités des technosciences. On y apprend beaucoup sur le contexte dans lequel s’effectue la recherche en France, « pilotée par le fric de l’industrie privée ». Tout est orienté vers la production d’une marchandise à vendre, en fonction de la logique commerciale et du profit. On ne produit plus de connaissances à l’ère des technosciences, mais des technologies, des techniques spécifiques immédiatement applicables. Jacques Testart dénonce aussi l'idéologie qu'est devenue la génétique et le "bluff organisé" qui consiste à lancer des croyances et créer des besoins nouveaux.
    A lire l'un de ses nombreux livres: "Le vélo, le mur et le citoyen. Que reste-t-il de la science?", ainsi que son site, qui contient de nombreux articles et documents sur des sujets allant de la procréation médicalement assisté et la bioéthique aux conventions de citoyens. 

    OGM : Organisme Génétiquement Modifié


    OGM : Organisme Génétiquement Modifié

    OGM

    Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont des plantes (soja, colza, coton) ou des céréales (maïs) transformés par l’introduction artificielle d’un gène provenant d’une autre espèce.

    pour-contre
    Les OGM : pour ou contre ?
    Les avantages :
    - les OGM résistent aux conditions climatiques extrêmes,
    - les OGM sont cultivés en « semis direct » (sans labours), ce qui permet d’économiser du carburant et de limiter le risque d’érosion des sols,
    - leur coût de production est moindre par rapport aux cultures biologiques.
    Les inconvénients :
    - le risque de contamination par le pollen transgénique entre variétés,
    - le risque d’une banalisation de la manipulation génétique des organismes
    - les risques sanitaires supposés (allergies, risque de production de toxines…).
    le Chiffre
    Les OGM en un chiffre
    64% : pourcentage de Français opposés à l’autorisation de la culture du maïs transgénique dans leur pays, selon un sondage publié en février 2009 dans Le Figaro.
    actu
    L'actu
    En 2007, la superficie des cultures OGM dans le monde s’élève à 114,7 millions de km2, dont la moitié aux Etats-Unis (57,7 ht).
    Le maïs BT est la seule culture OGM autorisée dans l’Union européenne à des fins commerciales.
    En France, sa culture est suspendue depuis février 2008, suite à l’application par le gouvernement d’une clause de sauvegarde.

    Découvrez notre dossier spécial consacré aux 
    OGM.

    OGM ET SANTE


    OGM

    Actuellement, en location : l' exposition "Agriculture et Santé", pouvant accompagner une manifestation sur le thème des OGM.

    La base de notre santé est une alimentation saine. Ce bien précieux est menacé.
     

    S’ALIMENTER EST UN GESTE VITAL.

    Il faut donc être particulièrement vigilant aux modifications des aliments, qui nous sont imposées.
    En effet, des transnationales pressées de déposer des brevets, développent actuellement de nombreuses techniques pour créer des OGM, c’est à dire modifier génétiquement ce que nous mangeons : mutagénèse aléatoire, transgénèse, plantes mutées, cisgénèse, biologie synthétique... Pour faire accepter ces pratiques et empêcher leur évaluation sérieuse, ces firmes s’emploient à les banaliser : il y aurait "équivalence en substance" entre un maïs normal et un maïs GM, entre un colza normal et un colza muté...
    C’est faux : toute modification génétique entraîne de nombreuses modification des protéines de la plante. On nous fait croire que les scientifiques ont « décrypté » le génome, ce qui signifierait qu’ils connaissent la fonction biologique de tous les gènes. C’est un mensonge : ils n’ont que « séquencé » le génome. On a « décrypté » la fonction biologique de très peu de gènes [1]. Les scientifiques appellent d’ailleurs "ADN poubelle ", la part du génome dont ils n’ont pas encore compris l’utilité ; de là à dire qu’elle ne sert à rien... Le génome peut pourtant être influencé, sans que la séquence soit changée. En outre, la réactivation de toxines, bloquées dans la plante naturelle, est tout à fait possible par recombinaison génétique [7]
    Par ailleurs, des Plantes GM, cultivées en plein champ, contaminent les autres plantes (et les produits de la ruche) sans difficulté : les plantes « terminator » ne rendent pas les pollens inactifs. La culture en plein champ a pour conséquence de rendre inter-fécondables des plantes qui ne l’étaient pas. Les compagnies d’assurance ne s’y trompent pas : elles refusent de couvrir le risque de contamination croisée, car elles le considèrent comme certain [2].
    Au gré des modifications génétiques voulues et de contaminations croisées incontrôlées, provoquées par la culture d’OGM en plein champ, nos aliments quotidiens vont donc contenir des protéines modifiées. Dont certaines seront incompatibles avec nos enzymes digestives.
    Contrairement à ce qu’on dit, toutes les molécules ingérées ne sont pas « détruites » par la digestion. Il est à présent prouvé qu’on retrouve des ARN micro (provenant du riz et du chou de leur alimentation) dans le sérum sanguin et le tissu de mammifères [9].

    L’ACTION DES ENZYMES

    Pour construire notre corps au quotidien, les aliments doivent obligatoirement être traités par nos enzymes digestives qui les dégradent.
    Nos enzymes ne sont pas prévues pour toutes les protéines inconnues. Certaines enzymes ont une très haute spécificité et la totalité des molécules de notre nourriture ne pourra plus être correctement traitée. C'est-à-dire que nous allons manger, sans rien remarquer, des aliments GM qui auront un aspect et un goût normaux. Mais nos enzymes ne pourront pas en utiliser les protéines modifiées pour construire et entretenir notre corps.
    Plus grave : on sait qu’absorber des protéines mal « dégradables » a des conséquences. Les souris nourries aux OGM ont des problèmes : poumons, reins, foie, sérum sanguin, problèmes de poids (les mâles maigrissent, les femelles grossissent...) [6].
    Pourquoi nos enzymes ne pourraient-elles s’accommoder de ces nouvelles protéines ? Les enzymes ne pourront s’adapter à la totalité des nombreux aliments modifiés, car elles agissent comme une clef avec une serrure, en se clipsant parfaitement, un bref instant aux substrats (nos aliments). C’est pourquoi la nature nous a pourvus d’un bon stock d’enzymes : nous avons un joli trousseau de clefs. Mais ce n’est pas un passe-partout : il est donc certain que certains substrats GM ne pourront pas être correctement dégradés [3]. Certains substrats pourront avoir des conséquences aberrantes : des molécules alimentaires GM pourront avoir une structure leur permettant de se lier aux sites actifs de nos enzymes, mais induire leur inhibition. A l’inverse, d’autres molécules GM pourront provoquer une activation incongrue de nos enzymes et perturber l’équilibre cellulaire. Il pourra également y avoir une dévalorisation de notre capital enzymatique, à la suite de liaisons aberrantes à l’ADN de certaines protéines, entraînant une modification de la transcription du gène codant pour l’enzyme.

    CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ

    Grâce aux patients atteints de déficience enzymatique, on a étudié les répercussions sur la santé de l’impossibilité d’action des enzymes sur certaines protéines. L’incapacité des enzymes à bien dégrader les aliments, à correctement « casser les protéines en petits morceaux », entraîne un rabotage au niveau de l’intestin grêle, dont la paroi ne peut plus « filtrer » correctement ce qui passe dans le circuit sanguin [4].
    Des molécules mal dégradées circulent dans le sang : c’est ce qui déclenche la maladie. Le corps cherche à se débarrasser des intruses, de différentes façons. Selon les individus, il crée des pathologies diverses : pathologies d’encrassage, lorsque le corps tente de stocker ces molécules dans certaines cellules, ou dans certains tissus, au gré des affinités de structure ; pathologies cæliaques ; pathologies d’élimination (problèmes ORL à répétition, maladies de peau…) lorsqu’il essaie de faire « sortir » ce qui est passé par erreur dans le sang. Et, plus graves, car très invalidantes, les pathologies dites « auto » - immunes, certaines de ces molécules provoquant des réponses immunitaires et des réponses inflammatoires si fortes qu’elles s’attaquent aux structures porteuses.
    Une étude sur des rongeurs, menée sur 10 ans par le CSIRO, le plus grand organisme de recherche publique d’Australie, illustre ce propos, et met bien en évidence les dégâts que peut causer UN SEUL OGM sur la santé. En effet, la totalité du groupe de souris nourries avec des petits pois GM a réagi en présentant une réponse immunitaire (augmentation des anticorps dans le sérum sanguin).
    Il serait très hasardeux d’essayer de faire changer la mécanique de haute précision de nos enzymes. C’est un équilibre remarquable et fragile.
    Pour une bonne santé la seule solution consiste à n’introduire dans le corps qu’un minimum d’aliments auxquels nos enzymes ne sont pas adaptées.
    Certains feront remarquer que les améliorations de plantes vivrières ne datent pas d’hier et que les paysans les ont toujours pratiquées lentement, les croisant pour les adapter aux spécificités de leurs terroirs. C’était vrai. Mais, il y a une cinquantaine d’années, les cultivateurs se sont vus retirer la maîtrise des semences [10]. Ils sont devenus des « utilisateurs » de variétés, mises au point par des "semenciers". Et l’accélération brutale des « améliorations » des plantes par ces « spécialistes », a justement commencé à avoir des conséquences sur la santé. Par exemple, on dénombre une véritable explosion de personnes qui déclarent des pathologies en mangeant tout simplement du pain. Car celui-ci comporte à présent trop de protéines gluténine et gliadine pour le système digestif. En effet, sous la pression de l’industrie boulangère, les blés ont été « améliorés » pour devenir de plus en plus riches en gluten, donnant des farines plus élastiques, plus gonflantes, adaptées aux machines (alors qu’un bon boulanger n’a aucune difficulté à faire du pain avec les variétés de tradition classiques)[5]. Mais qu’est-il advenu de la santé ?
    Il faut savoir qu’on a mis très longtemps à repérer l’intolérance au blé (différente de l’allergie au blé, en progression constante également), qui touche à présent une personne sur 100 (étude épidémiologique dans 4 pays européens) [8]. Le problème est de-venu tellement courant que des rayons entiers "sans gluten" sont arrivés dans les grandes surfaces. Les protéines de gluten « boostées » agissent comme on a vu plus haut, et les intolérants développent l’une des pathologies que nous avons décrites : l’histoire des protéines du pain est un bon paradigme de ce qui va se passer.
    Mais, dans le cas de ces patients, on n’a affaire qu’à une ou deux protéines responsables, bien identifiées, et la parade au problème est simple : il leur suffit de supprimer la cause, c'est-à-dire de cesser de manger du pain de céréales. Il est à noter qu’aucun médicament ne marche. Ces gens s’en sortent parce qu’il existe d’autres choses non modifiées à manger. L’éviction de l’aliment contenant les protéines responsables fonctionne, mais ces personnes ne sont qu’en rémission. La réintroduction, même minime, de l’aliment les fait rebasculer dans la pathologie. (Pour information : alors que des variétés de blés anciens contenant peu de glutens existent encore – des paysans-boulangers bio font encore du pain remarquable avec ces variétés qu’ils cultivent eux-mêmes –, les agriculteurs sont pénalisés par la coopérative à laquelle ils vendent leur production, si leur blé n’est pas « assez riche en protéines ». Et la proposition des scientifiques pour palier le problème, est de « créer » (sans oublier de le breveter) un blé OGM " sauveur " contenant moins de gluten...).
    Mais qu’arrivera-il si les aliments à protéines aberrantes se multiplient, multipliant les causes d’intolérance ? Si, en l’absence d’étiquetage (0,9 % d’OGM tolérés dans le « sans OGM » est un parfait non-sens sanitaire), on ne peut pas identifier les protéines coupables, et qu’il n’existe plus de produits non contaminés de remplacement ? Les humains et les animaux, nourris aux OGM, présenteront un terrain inflammatoire chronique. Les femmes, au système hormonal plus complexe, seront les plus touchées. (Les USA ne peuvent être pris comme exemple d’innocuité. L’étiquetage des OGM n’existe pas là-bas. On ne peut pas les relier aux problèmes de santé [11] ).
    Comment identifier la protéine causale d’une maladie, au sein de la multitude de protéines modifiées qu’un individu ingurgitera, en absorbant des OGM, mais aussi des plantes qui ne seront même pas répertoriées comme GM (mais qui en auront acquis les caractéristiques au gré du vent et des pollens)?

    Qui échappera au problème ?

    L’enjeu est gravissime. Car on doit ajouter les effets sur la santé des résidus d’herbicides totaux DANS les Plantes GM, dont la plupart sont transformées dans le but de tolérer (c'est-à-dire absorber sans mourir), les herbicides répandus dans les champs. Les autres PGM sont modifiées pour produire elles-mêmes de l’insecticide dans toutes les parties de la plante, grains compris : le coton GM (non étiqueté!) contient de l’insecticide. De plus, on utilise comme "marqueurs" dans les OGM, des gènes de résistance aux antibiotiques...
    Sans parler des disséminations (par le vent, les virus, les bactéries du sol), d’informations génétiques permettant aux plantes sauvages de produire des substances nocives pour la nature et autorisant la contamination génétique de l’ensemble de la planète, nous avons assez d’éléments pour affirmer que la culture d’OGM en plein champ, erreur irréversible, est un crime contre l’humanité.

    QUE PEUT-ON FAIRE ?

    La France est dotée d’une charte de l’Environnement et d’un « Principe de Précaution » qui ont valeur de constitution : les français ONT DROIT à un « environnement » sain. On doit agir vite. Car nous allons être confrontés à un vrai problème de santé publique. Les efforts que demande la protection ne sont rien, par rapport à la souffrance à vivre que nous allons éviter à nos enfants. Il faut admettre que l’on s’est trompé, ne pas avoir peur de « rater le train de la science » qui est en passe de dérailler.
    Ne pas suivre comme des moutons, les pays d’Europe moins prévoyants. Ne pas partir battus en se résignant à la contamination par les pollens de leurs OGM.
    La France doit s’opposer à cet agro-business irresponsable, dont les « améliorations » ne marchent qu’un temps (on sait qu’il faut augmenter les doses de pesticides, quand les adventices ou les ravageurs sont devenus résistants) [2].
    Nous devons développer rapidement un projet cohérent pour que la France devienne un pays conservatoire de BIO-SÉCURITÉ, en se protégeant des pays qui ont une vision de profit à court terme. L’argent de la recherche, l’argent PUBLIC, doit être utilisé pour la mise en place d’alternatives visant à une agriculture utilisant le moins de produits chimiques possible.
    Nous devons classer « juridiquement » comme OGM, tout organisme génétiquement modifié (de quelque manière que ce soit). Cesser d’urgence les importations de ces OGM et refuser tout produit ayant la possibilité d’en contenir, même au-dessous du « seuil » d’étiquetage. Les consommateurs doivent réclamer des garanties écrites à leurs commerçants, aux fabricants, aux grossistes... Et les conserver en vue des procès.
    Refuser toute plantation en plein champ, même les essais. Prévoir des peines très lourdes pour ceux qui passeraient outre : accusation d’empoisonnement avec préméditation.
    Trouver la parade aux pollens venant d’ailleurs : « pièges à pollen » ? Pollinisation anticipée par des abeilles chargées de pollens non contaminés de plantes sous serre ? Tests systématiques avec destruction des « mutants » et loi obligeant les détenteurs de brevets à indemniser les agriculteurs ? Désinfection des engins de transport et des voyageurs venant de pays contaminés.
    Se doter d’outils de contrôle efficaces, embaucher des contrôleurs par centaines, car les semenciers vendent leurs OGM « par erreur » pour mettre les pays devant le fait accompli [2]. Responsabiliser les agriculteurs qui vérifieront les semences : qu’ils soient fiers d’être des acteurs de la santé.
    Faire de notre choix un atout économique majeur en faisant la promotion de cette solution d’avant-garde. Créer une AOC « NON-OGM de FRANCE ». Vendre, dès à présent, à l’étranger, nos produits de qualité BIO-SECURISÉS comme un trésor préservé. Nos terroirs, notre climat, nos agriculteurs, nous permettront largement de nourrir notre peuple du mieux possible, ET d’exporter.
    Démontrer au monde que l’humanité n’a pas intérêt à « mettre tous ses œufs dans le même panier ». Négocier avec les pays qui cultivent et consomment des OGM, des marchés d’aliments « propres », pour le futur, « en cas de problèmes ». Faire des émules : que toute l’Europe devienne le territoire de la Bio-sécurité.
    A l’inverse, si nous faisons cette erreur irréversible, qui sera tenu pour responsable ? Curieusement, les producteurs agro-chimiques, obtenteurs des brevets, ne sont pas considérés comme responsables des dégâts causés par leurs produits. La loi dit que ce sont les utilisateurs qui sont responsables ; mais les semenciers du GNIS manifestent contre toute présomption de faute à l’encontre des cultivateurs d’OGM : au nom des "risques normaux de développement ". On a vu que les compagnies d’assurance refusaient de couvrir la contamination croisée [2]. Cette levée de boucliers est plutôt significative.
    Notre avenir sanitaire dépend des politiques. Mais les firmes semencières et agro-chimiques sont devenues des lobbies, introduits au plus haut niveau. En déposant des brevets et des COV sur les modifications qu’elles infligent aux plantes vivrières, ces firmes recherchent la mainmise sur l’alimentation mondiale. Elles manipulent scientifiques et politiques. Les pressions, l’argent en jeu, la désinformation sont tels, que la santé n’est même pas prise en compte dans les tests de « valeur », effectués pour inscrire les nouvelles variétés de semences au catalogue officiel. Le test VAT concerne uniquement les Valeurs... Agronomique et Technologique.
    On ne peut pas non plus faire confiance aux "instances évaluatrices" européennes, donnant leurs avis-santé et environnement dans l’urgence des pressions.
    Devançant les lois, les firmes appliquent aux plantes d’autres technologies hasardeuses (fusion cellulaire, nanotechnologies, irradiation, sélection outrancière, plastides transformés, microchromosomes artificiels...) qui échappent actuellement à toute évaluation ; et sont en passe de devenir la base de notre alimentation.
    Quand on sait qu’une plante « stressée » se protège par la production de protéines. Qu’on ne peut pas prédire quelle molécule sera un allergène. Qu’il y a des allergies acquises. Que la prise de certains médicaments peut augmenter la quantité de protéines allergènes dans le sang (l’aspirine, par ex. accroît les taux de gliadine circulant). Qu’on ignore quels sont les individus qui seront séropositifs à ces allergènes. Que nos systèmes immunitaires sont déjà mis à rude épreuve par les pollutions installées... on se doit d’exiger que l’argent public serve d’abord à une évaluation rigoureuse de ce qui existe déjà.
    En s’arrogeant le droit de modifier irrémédiablement nos ressources alimentaires, les firmes agro-chimi-ques mettent en danger notre santé et l’environnement. En supprimant le droit des peuples à se nourrir autrement qu’avec des plantes modifiées, elles se conduisent en véritables mafias.
    La législation européenne n’est plus adaptée à ces débordements et ne garantit pas la Bio-Sécurité. Les européens sont exaspérés. Pour stopper la surenchère de ces « améliorations » sans fondements sanitaires, la seule solution est de supprimer les profits à court terme que les lobbies en tirent.
    Pour garantir le droit des peuples à la santé, la législation communautaire doit être remaniée. L’Europe doit cesser de reconnaître COV et brevets sur le territoire européen, instaurer le classement des semences des plantes vivrières comme Bien Commun Inaliénable, et empêcher toute privatisation du vivant par des droits de propriété intellectuelle.
    [1]Velot [2] D.Dron [3] Moussard [4] Isselbaker [5] Triptoleme [6] Seralini [7] Le Généraliste [8] INRA.[9] Zhang [10] Kastler [11] Robin.
    ACTUALITE : en septembre 2011, Eric Meunier d'INF'OGM (un site vraiment à jour sur la question), exposait la dernière étude expliquant comment des ARN de végétaux peuvent influer sur le métabolisme des mammifères
    L'équipe du Pr. Zhang de l'Université de Nanjing (Chine) annonce avoir découvert que des molécules de plantes, comme le riz ou le chou, peuvent être actives chez des mammifères. Ces molécules sont des petites molécules d'Acide Ribonucléique, appelées ARN micro (ARNmi). Les ARN remplissent une fonction importante de régulateur dans les cellules et interviennent dans la synthèse de protéines.
    Ces caractéristiques sont d'ores et déjà utilisées chez certaines plantes transgéniques (vigne GM de Colmar ou haricot GM autorisé au Brésil) ou à la base de la nouvelle technique appelée Méthylation de l'ADN. Après avoir détecté ces molécules dans le lait, le sérum sanguin (la partie « liquide » du sang) et des tissus de différents mammifères, les scientifiques ont établi que ces ARNmi ingérés par le biais de l'alimentation n'étaient pas totalement détruits par la digestion. C'est ainsi qu'une quarantaine d'ARNmi ont été retrouvés dans le sang de plusieurspersonnes, dont l'ARNmi MIR168a, présent en grandes quantités dans le riz.
    Les scientifiques ont démontré que cet ARNmi est actif chez la souris en inhibant l'expression de certaines protéines. Pour les chercheurs, ces résultats démontrent que « des ARNmi végétaux présents dans des aliments peuvent réguler l'expression de gènes cibles chez les mammifères ».Ces résultats devraient sans aucun doute intéresser nombre de scientifiques ainsi que les experts en charge des demandes d'autorisations commerciales pour des plantes transgéniques. En effet, à l'heure actuelle, aucune analyse de ces ARNmi n'est effectuée par les pétitionnaires. Mais plus fondamentalement, ces résultats montrent que la vision de la biologie qui a prévalu pour la mise en place des plantes transgéniques (un gène – une protéine – une fonction) se complique au fur et à mesure que les connaissances scientifiques avancent. A l'image des phénomènes de régulation épigénétique du génome (des facteurs extérieurs – au sens large - influencent l'expression du génome sans que la séquence ne soit changée), ces résultats questionnent l'approche même des biotechnologies qui reposaient sur des dogmes simplistes, et plaident pour une approche systémique nécessairement plus complexe.
    La Commission Européenne a récemment autorisé la culture d'OGM en Europe, ignorant les préoccupations des citoyens. Je viens de signer une pétition appelant à une recherche scientifique indépendante et à un moratoire sur le développement des OGM. Avec 1 million de signatures, nous avons la possibilité de présenter une proposition de loi à la Commission Européenne. Signez ci-dessous et allons jusqu'à 1 million:

    https://secure.avaaz.org/fr/eu_gmo/98.php?CLICK_TF_TRACK


    banane-OGM

    Chers amis,

    La Commission Européenne a récemment autorisé la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'Union Européenne pour la première fois depuis 12 ans! Mais déjà 930 000 personnes ont signé la pétition s'opposant à cette décision.

    Cédant au lobby pro-OGM, la commission a ignoré l'avis de 60% des Européens qui estiment que nous devons d'abord établir les faits avant de cultiver des plantes qui pourraient menacer notre santé et notre environnement.
    Ogm1
    Une nouvelle initiative permet à 1 million
    de citoyens européens de présenter officiellement des propositions de loi à la Commission Européenne. Nous y sommes presque -- Rassemblons un million de voix pour demander un moratoire sur les plantes OGM jusqu'à ce que la recherche soit menée à terme. Cet appel sera remis au Président de la Commission Européenne Barroso. Signez la pétition et faites suivre ce message à vos amis et vos proches:


    https://secure.avaaz.org/fr/eu_gmo/98.php?CLICK_TF_TRACK

    Les associations de défense des consommateurs, de l'environnement, de la santé publique et les syndicats paysans se mobilisent depuis longtemps contre l'emprise exercée par les multinationales productrices d'OGM sur l'agriculture européenne. Les préoccupations liées à la culture de plantes génétiquement modifiées incluent: la contamination des cultures biologiques et du reste de l'environnement; l'impact sur le climat en raison d'un besoin excessif en pesticides; la destruction de la biodiversité et de l'agriculture locale; et enfin les effets des plantes OGM sur la santé.

    Certains Etats membres de l'Union ont fait part de leur vive opposition à la décision de la Commission Européenne qui autorise la culture de la pomme de terre produite par BASF et de variétés de maïs Monsanto. L'Italie et l'Autriche s'y opposent et la France a demandé la poursuite de la recherche scientifique.

    Il n'y a toujours pas de consensus quant aux effets des OGM sur le long terme. Et c'est l'industrie des OGM, faisant passer le profit avant la santé publique, qui finance la recherche scientifique et influence le cadre réglementaire. C'est pour cela que les citoyens européens réclament l'indépendance de la recherche et davantage de tests et de précautions avant que ces plantes ne soient dispersées dans la nature.

    Aujourd'hui, "l'Initiative Citoyenne Européenne" donne à 1 million de citoyens européens la possibilité de soumettre à la Commission Européenne des propositions de loi et nous offre une chance unique de contrer l'influence des lobbyistes.

    Nous pouvons maintenant atteindre 1 million de voix pour obtenir un moratoire sur l'introduction de plantes génétiquement modifiées en Europe et mettre en place un organisme éthique et scientifique indépendant chargé de mener à bien la recherche et la régulation des OGM. Signez la pétition maintenant et diffusez largement l'appel:

    https://secure.avaaz.org/fr/eu_gmo/98.php?CLICK_TF_TRACK

    Avec détermination,

    Alice, Benjamin, Ricken, Raluca, Luis, Graziela et toute l'équipe d'Avaaz.

    Plus d'information:

    Dernier sondage Eurobaromètre 2008 'Attitudes des citoyens européens vis-à-vis de l'environnement', page 67:
    http://bit.ly/babOiV

    L'innocuité de la pomme de terre transgénique mise en cause, Le Monde :
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/03/03/l-innocuite-de-la-pomme-de-terre-transgenique-mise-en-cause_1313674_3244.html

    Retour sur l'autorisation de la pomme de terre Amflora, Inf'OGM:
    http://www.infogm.org/spip.php?article4372

    OGM et pesticides - un bilan désastreux, Greenpeace:
    http://www.greenpeace.org/luxembourg/press/releases/duo-infernal-ogm-pesticide

    Résumé du Rapport d'Évaluation internationale des connaissances, des sciences et des technologies agricoles pour le développement (IAASTD), incluant des préoccupations sur l'usage des OGM:
    http://bit.ly/8WZb7F

    TOUTES LES ÉTUDES SCIENTIFIQUES SUR LES PESTICIDES





    http://www.pesticides-etudes.mdrgf.org/labels/Pesticides%20et%20cancer.html