mercredi 27 juin 2012

CLUB PANDA

Le développement durable et l'agriculture


Nous allons étudier plus particulièrement le cas de l'agriculture durable. L'agriculture biologique et raisonnée, le commerce équitable, les marchés des énergies renouvelables sont des activités de développement durable. L'agriculture compte parmi les grands utilisateurs de ressources foncières et hydrologiques, ce qui a des incidences notables sur l'environnement. Bon nombre de pratiques agricoles pèsent sur les ressources en eau et en sols. Étant donné la progression de la demande d’eau émanant du secteur agricole, des activités industrielles et des ménages, les gouvernements mettent de plus en plus en avant la gestion des ressources en eau et de l’environnement. Cette situation vient encore aggraver la surexploitation des ressources en eau et la pollution. A la différence des autres secteurs, le secteur agricole ne constitue pas que des sources d’émissions : il comporte également des puits, avec les sols et les prairies, où le gaz carbonique est absorbé grâce à la photosynthèse. C’est également le premier secteur à subir les conséquences du changement climatique.
a)Quelles sont les particularités des émissions agricoles ?
Le secteur agricole se caractérise par des émissions importantes de méthane et de protoxyde d’azote, deux gaz à effet de serre à longues durée et pouvoir de réchauffement (12 et 120 ans). L’agriculture est en France le premier secteur émetteur de ces deux gaz. Cultures, pâturages et élevages en sont les principaux responsables. • Le méthane peut être émis et absorbé par les sols. Mais globalement, en France, les sols absorbent plus de méthane qu’ils n’en émettent. L’émission de méthane provenant des exploitations agricoles est quant à elle produite par les ruminants (vaches, moutons…), qui ont une digestion qui leur fait rejeter du méthane. Ces émissions de méthane varient selon le type d’animal et son alimentation. Le méthane provient également du fumier et des lisiers composés d’excréments animaux. • Le protoxyde d’azote est principalement produit par l’utilisation d’engrais azotés qui sont répandus pour maximiser le rendement des cultures.
b)Quelles sont les actions prises pour réduire les émissions de gaz à effet de serre agricoles ?
Les émissions du secteur agricole décroissent : près de –12% de 1990 à 2005. Les principales mesures qui permettent de prolonger ces réductions d’émissions sont : la maîtrise des fertilisations azotées, les nouvelles pratiques agricoles. Au niveau individuel, en changeant légèrement ses habitudes alimentaires, il est possible de réduire sa contribution à l’effet de serre. Pour se faire, il faut orienter ses choix vers des produits moins émetteurs de gaz à effet de serre. C’est-à-dire consommer des aliments produits localement, consommer des fruits et légumes de saison, réduire sa consommation de viande et privilégier les viandes de volailles aux viandes rouges.
c)Quels sont les impacts du changement climatique sur l’agriculture ?
La température moyenne de la surface de la terre a augmenté de 0,74°C au cours du XXe siècle. Ce réchauffement est de plus en plus marqué et de nombreux effets sur l’agriculture sont déjà observés en France : accélération de la croissance de certains végétaux, précocité de la floraison, avancée des récoltes et baisse de la qualité de certaines productions, déplacement vers le nord de certaines espèces








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AGRICULTURE


Vers une PAC plus « verte » ?

Jeudi 1er mars dernier, le WWF et ses partenaires (FNCIVAM, RAD et EFNCP ) ont réuni agriculteurs, experts et ONG lors du Salon de l’Agriculture – Porte de Versailles.
L’objectif ? Apporter des éléments constructifs au débat sur le verdissement de la PAC (Politique Agricole Commune) par le biais de témoignages, d’échanges de bonnes pratiques et de points de vue sur la mise en œuvre d’une agriculture plus durable.

Dépasser la polémique

Largement médiatisées, les nouvelles mesures proposées dans le cadre de la réforme de la PAC suscitent la polémique, tant dans leur principe que dans leurs modalités. Trop d'écologie pour certains qui dénoncent des « contraintes environnementales » insurmontables. Pas assez pour d'autres qui considèrent ces mesures comme insuffisantes au regard des défis écologiques.
C’est pour faire avancer le débat que le WWF, la FNCIVAM (Fédération Nationale des Centres d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural), le RAD (Réseau Agriculture Durable) et l’EFNCP (Forum Européen sur la Conservation de la Nature et le Pastoralisme) ont décidé d’organiser cette journée de rencontre.

Des témoignages constructifs

Des agriculteurs (grandes cultures, élevage) ont fait le déplacement pour venir témoigner de leurs pratiques agroenvironnementales et discuter les propositions de la Commission européenne. Ils ont fait part de leur expérience en termes de changement de pratiques et d’impacts constatés sur la productivité et le revenu. A la lumière de ces témoignages, il apparait que les propositions de « verdissement » de la Commission européenne non seulement ne sont pas insurmontables mais sont, de plus, très insuffisantes.
La Politique Agricole Commune pourrait être un outil fantastique pour aider les agriculteurs à relever les défis du 21ème siècle (changement climatique, crise énergétique, pollinisateurs, etc.) et développer des agro-systèmes réellement durables, garantie de la sécurité alimentaire à long terme en Europe. Faisons en sorte qu’elle s’en donne les moyens et qu’elle redevienne ainsi pleinement légitime aux yeux de nos concitoyens…

L’enquête du WWF « L’agriculture industrielle : le sacrifice de l’eau » : 3 vidéos inédites !

Ces films, d’une durée de 15 minutes chacun, pointent l’engrenage productiviste et industriel dans lequel 40 ans de choix politiques erronés ont enfermé l’agriculture française et les agriculteurs, au prix d’une dégradation dramatique de la ressource en eau.
Ils viennent compléter le rapport du WWF-France « Gestion de l’eau en France et politique agricole : un long scandale d'Etat » ainsi que le témoignage de Bertrand Pouchin, habitant de l'Eure-et-Loir dont la maison a plusieurs fois "bénéficié" de la pulvérisation des pesticides faite dans les champs adjacents.
Retrouvez les 3 films sur notre chaîne YouTube
  • Notre pays est le 1er producteur agricole de l’Union européenne
  • La France est le 2ème importateur mondial de soja et le traitement de ses pollutions agricoles correspondrait à 20 % de la facture d’eau des consommateurs
  • La France est le 3ème plus gros utilisateur de produits phytosanitaires pour son agriculture, après les Pays-Bas et la Belgique
Activité séculaire et vitale, c’est l’agriculture qui nous fournit la grande majorité de notre alimentation. Elle façonne les 2/3 du paysage français et contribue à l’entretien d’une biodiversité essentielle lorsque ses pratiques sont respectueuses de l’environnement.
En revanche, le modèle agricole intensif qui s’est développé depuis une cinquantaine d’années en Europe et dans certaines régions du monde, a conduit à des effets dévastateurs - irréversibles pour certains - sur les écosystèmes et la biodiversité. Basé sur la monoculture et le recours aux pesticides et aux engrais chimiques, ce modèle agricole devenu standard est la cause de nombreux problèmes sanitaires et socioéconomiques.
Le WWF est partenaire privilégié des CIVAM (Centres d’initiative s pour valoriser l’agriculture et le milieu rura l ).

FACE À CE CONSTAT, LE WWF SE MOBILISE

POUR EN SAVOIR +

CHANGEMENT CLIMATIQUE


Rio +20 doit assurer à la planète un avenir à la fois durable et équitable

Les 20 et 22 juin prochain, les dirigeants du monde se retrouvent à Rio de Janeiro (Brésil) dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (CNUDD, Rio+20) afin de déterminer ensemble comment réduire la pauvreté, promouvoir la justice sociale et assurer la protection de l'environnement sur une planète qui est de plus en plus peuplée.
Le WWF exhorte les décideurs mondiaux à faire le pari ambitieux d’une vision nouvelle du développement qui intègre l’égalité sociale, la soutenabilité environnementale et l’efficience économique.

L'actualité de Rio+20

Pour la fin des négociations, Jim Leape, Directeur général du WWF publie la déclaration de clôture du sommet Rio+20 dans laquelle il rappelle que les dirigeants du monde entier ont perdu de vue le seul objectif urgent : construire un avenir durable pour la planète et ses générations futures.
Le WWF lance aujourd’hui un nouveau rapport sur l’économie verte au cœur de Bornéo. Ce rapport met en évidence les coûts environnementaux et montre comment la valorisation du «capital naturel» peut participer à la stabilité à long terme et au développement local des économies à Bornéo.
Tous les jours, retrouvez à travers cette newsletter les analyses et commentaires des experts WWF présents à la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (CNUDD, Rio+20).
Une nouvelle étape a été franchie jeudi 14 juin, vers une possible ratification de la Convention des Nations Unies sur l’eau. Cet accord mondial vise à protéger les rivières, lacs et aquifères transfrontaliers, et à prévenir les « guerres de l’eau ». Il s’agit pour le WWF d’un succès et d’une bonne nouvelle pour la gestion de l’eau dans le monde.
 
Découvrez le module CNN Ecosphere pour visualiser en temps réel les discussions autour de Rio+20
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> Sans nature, l’humanité n’est plus viable.

Nous ne pouvons pas vivre sans nourriture, eau et énergie. Or tout cela est produit par la nature. Selon le Rapport Planète vivante 2012 du WWF, nous dépassons actuellement la biocapacité de la planète. Les nations doivent donc réagir au plus vite pour réduire leur empreinte écologique et garantir aux générations futures une planète vivante.

> Le WWF appelle à un accès juste et équitable à la nourriture, l’eau et l’énergie d’ici 2030

Il y a urgence à agir. Les services environnementaux de base ne sont pas accessibles pour une grande proportion de la population mondiale.
  • 2,6 milliards n’ont pas accès à l’assainissement et l’eau propre
  • Près de 1 milliard d’habitants sont sous-alimentées
  • 1,5 milliard de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'électricité
" Rio+20 peut et doit être le moment pendant lequel les gouvernements s’engagent pour une société durable et socialement juste.", a déclaré Jim Leape, directeur général du WWF International.

> Repenser l'économie est vital pour notre avenir

"Rio+20 doit donner une orientation nouvelle à l’économie mondiale, et ce, pour pérenniser notre capital naturel qui nous est essentiel pour répondre à nos besoins en nourriture, eau et énergie " a déclaré Jim Leape.
"Nous émettons chaque année un chèque planétaire sans provision. La responsabilité des chefs d’États présents à la Conférence Internationale Rio+20 est grande. Les gouvernements ont l'opportunité de reconnaitre et de mieux intégrer la valeur de la richesse naturelle dans notre développement économique. L'accès aux ressources élémentaires comme l'eau et l'énergie et la sécurité alimentaire sont des droits fondamentaux, tant pour les pays du Nord que pour ceux du Sud. A Rio doit prendre corps la solidarité écologique" a déclaré Serge Orru, Directeur général du WWF France.
Sans la nature et sa production de ressources et richesses, Il n'y a pas d'économie possible. La bonne santé du bilan des entreprises à intérêt à s'assurer de la durabilité des ressources dont elles dépendent.
La planète a besoin d'entreprises responsables car elles ont un impact considérable sur notre capital naturel mais peuvent aussi être source de solutions soutenables de long terme. Cela passe par la promotion des énergies renouvelables, de l'efficacité énergétique, des productions plus éco-responsables et d'un développement mieux partagé.

> Les facteurs clés pour développer une économie verte dans le contexte du développement durable et de l’éradication de la pauvreté :

  • Valoriser la richesse naturelle
Les gouvernements et les dirigeants politiques doivent aller au-delà du PIB et reconnaître la vraie valeur de la richesse naturelle à travers le développement d’un nouvel indicateur de référence mesurant la performance environnementale en parallèle du PIB. La gestion durable des richesses naturelles exige que sa valeur soit correctement reflétée dans les comptes nationaux (PIB) et dans les bilans et les rapports des entreprises. Le WWF appelle également à ce que les indicateurs nationaux soient suffisamment clairs et comparables pour évaluer la qualité de l'environnement.
  • Définir des objectifs d’un développement soutenable.
Les dirigeants mondiaux doivent se mettre d’accord sur des objectifs universels, multidimensionnels et équitable qui englobent les dimensions environnementale, sociale et économique du développement durable. Ces objectifs complèteraient les Objectifs du Millénaire pour le développement durable (OMD), qui doivent arriver à échéance en 2015, et feraient le lien entre la santé des écosystèmes (gestion de l’eau, énergie, production de nourriture, agriculture et élevage, pêche, réduction de l’empreinte écologique) et les objectifs de développement.
  • Eliminer les subventions incompatibles avec la protection de l’environnement
Sous contraintes de forts endettement des Etats et de crise économique, il est plus que nécessaire de faire les bons choix. Il convient donc d’éliminer toutes les subventions qui nuisent à l’environnement, en particulier celles qui sous-tendent l’utilisation de combustibles fossiles, l’agriculture non durable et de la pêche irresponsable.
Une action urgente est nécessaire pour protéger notre planète et offrir aux générations futures un avenir durable. Il doit ressortir de Rio+20 un accord solide et ambitieux avec des objectifs clairs et des échéanciers précis.
"Il est primordial de réorienter toutes les subventions publiques vers des projets compatibles avec la protection de l'environnement. Les critères d'éco-conditionnalité de la réforme des aides doivent non seulement être claires, mais également acceptés par le plus grand nombre à Rio, au risque d'une perte de temps irréversible." a déclaré Serge Orru, Directeur général du WWF France
"La conférence de Rio +20 est une occasion unique pour tous ceux (gouvernements, société civile, villes et entreprises) qui veulent unir leurs forces et jouer un rôle crucial dans la préservation de notre planète ", a déclaré Jim Leape.

Pour en savoir plus :

Vidéo « Food. Water. Energy. For all. For ever »
Vidéo de Jim Leape sur le LPR Rio+20
> Vidéo « Une Planète »

> Télécharger le rapport Planète Vivante :

- Rapport Planète Vivante 2012 Document supplémentaire "On the road to RIO+20"(en anglais) pdf
- Rapport Planète Vivante 2012 ( en anglais ) pdf, 160 pages
- Rapport Planète Vivante 2012 Résumé (en français) pdf, 15 pages
> La page sur le site du WWF International dédiée à Rio+20

> Les positions du WWF :

> Hashtag Twitter : #rioplus20

POLLUTIONS CHIMIQUES


« Infiltrées dans nos produits de consommation courante, les substances chimiques polluent la planète et nuisent à notre santé »

Dans notre vie de tous les jours, nous utilisons plus de 100 000 substances chimiques. La production mondiale de ces produits artificiels est ainsi passée de 1 million de tonnes en 1930 à plus de 400 millions de tonnes aujourd'hui.
D’origine urbaine, agricole et industrielle, ces substances sont le plus souvent invisibles. Elles sont pourtant présentes sur toute la planète jusqu’aux pôles dans les organismes des grands ours blancs ou des peuples Inuits, s’immisçant dans tous les compartiments de notre environnement : sol, eau et air. Elles contaminent ainsi les végétaux et les animaux. Et par l’air que nous respirons, les aliments que nous mangeons et l’eau que nous buvons, nous sommes ainsi tous infectés dès les premiers instants de notre vie dans le ventre maternel.
Or, les recherches scientifiques révèlent de façon de plus en plus explicite les toxicités d’un bon nombre de ces produits chimiques, que ce soit pour l’environnement ou la santé humaine. L’urgence absolue : que les textes réglementaires considèrent enfin l’ensemble du cycle de vie de ces pollutions et qu’ils mettent en place le principe de substitution pour remplacer les produits chimiques les plus préoccupants par des alternatives plus sûres pour notre santé et pour la planète que nous empruntons à nos enfants.
Le WWF participe activement à la mise en place du « Réseau Environnement Santé » qui regroupera ONG de protection de l’environnement, association de médecins, experts et associations de malades.

POUR LA SANTÉ DE LA PLANÈTE ET DES HOMMES, LA MISSION « TOXIQUES » CONDUIT DES ACTIONS SELON 3 CIBLES, AFIN DE RÉDUIRE LES POLLUTIONS CHIMIQUES LES PLUS PRÉOCCUPANTES :

POUR EN SAVOIR +