samedi 12 mai 2012

AUTOUR DU BIO

Les herbicides, en cause dans la maladie de Parkinson ?


Les herbicides, en cause dans la maladie de Parkinson ?


pesticides
Les produits phytosanitaires (pesticides, herbicides, fongicides, insecticides…) sont responsables chaque année de nombreuses intoxications. La MSA (Mutualité sociale agricole) a d’ailleurs recensé 1067 cas depuis 1997. Elle vient en outre de publier un rapport indiquant que l’utilisation de ces produits peut provoquer nausées, maux de tête, douleurs digestives et irritations cutanées. Ils seraient même impliqués dans certains cancers et troubles neurologiques, comme la maladie de Parkinson.
Une équipe de chercheurs américains a rapporté l’an dernier que des personnes exposé à un périmètre de moins de 500 mètres à des substances comme le manèbeou le paraquat (deux produits utilisés abondamment comme herbicides) présentaient un risque de développer une maladie de Parkinson augmenté de 75%. Et en 2009, l'équipe du Pr Elbaz (Inserm) publiait les résultats d'une étude dans The Annals of Neurology, selon laquelle les personnes exposées à certains insecticides, comme lesorganochlorés, multipliaient ce risque par deux.
C’est pourquoi, même si le docteur Dupupet, médecin responsable des risques chimiques à la MSA, estime toutefois qu'entre la maladie Parkinson ou le cancer et les produits phytosanitaires, « aucun lien de cause à effet n'a été prouvé », il est nécessaire de rester parcimonieux dans l’utilisation de ces produits. L’incidence plus forte de la maladie de Parkinson suite à leur utilisation, mise en évidence par ses études, se doit d’être mise en avant par soucis de précaution.

Pour aller plus loin : Produits phytosanitaires et risques ici, , et Paraquat ici etMaladie de Parkinson et pesticides iciiciiciiciiciici et .

Le cerveau ne peut gérer plus de deux tâches à la fois



traitement_multitache
Au cours des dernières années, les avancées de l'imagerie médicale fonctionnelle (IRM f notamment) ont permis de découvrir le siège de la réalisation des tâches : le lobe frontal. En outre, même si l’activité cérébrale multitâche est une question classique en neurosciences, le zapping de plus en plus effréné auquel se livrent tous les accros des multimédias a considérablement renforcé l'intérêt de la recherche dans ce domaine. La notion de double tâche n'est pas non plus nouvelle, mais on ignorait jusqu’alors les mécanismes cérébraux qu’elle engageait.
 Ainsi l’étude publiée le 16 avril dans la célèbre revue Science par deux chercheurs français, Étienne Kœchlin (Inserm/École nationale supérieure) et Sylvain Charron (Ecole polytechnique), met en avant des résultats qui ouvrent de nouvelles perspectives dans la compréhension des mécanismes qui régissent le fonctionnement du cerveau.
Les deux chercheurs ont utilisé l’IRM f afin de conduire une série de tests sur une trentaine d’étudiants volontaires. Ils ont pu ainsi observer que les deux hémisphères cérébraux se mobilisaient autour d’une même action, lorsqu’elle est unique, alors que pour effectuer deux tâches en même temps, chacun se spécialisait dans l’une d’entre elle et une zone était dévolue à garder en mémoire ces deux missions à accomplir et les gérer successivement : la région préfrontale. La conduite d'une troisième tâche en revanche perturbait les volontaires, qui finissaient par renoncer.Etienne Kochlin explique ainsi qu’ «Il y a deux contraintes opposées que la région frontale doit gérer : la flexibilité et, en même temps, la persévérance. C'est vrai qu'aujourd'hui notre environnement privilégie la flexibilité, mais on ne sait pas du tout comment le cerveau va s'y adapter». D’autres études et résultats en perspectives, il semblerait …
Pour aller plus loin : Articles source ici, ici et . Cerveau multitâche : entre attention et inattention , les risques d'une activité multitâche ici, ici et . Le mythe de la femme multitâche ici. 2.5% de multitâches parmi nous ? . Jeux : êtes-vous multitâche ? ici. Lequel de vos hémisphères cérébraux est le plus développé ? cliquer  pour le savoir.
tache

Parkinson : le tube digestif reflet du cerveau


Mesurer la sévérité de la maladie de Parkinson chez l’homme pourrait désormais être un acte médical simple. En effet, une équipe scientifique de l’INSERM est parvenu à établir un lien de corrélation étroit entre les anomalies cérébrales et celles du tube digestif. Les conclusions de ces travaux, publiées le 14 septembre dans la revue scientifique du net PLoS One, enseignent qu’il serait possible de déterminer le degré d’atteinte de Parkinson par une simple biopsie du tube digestif du malade.

Parkinson : le tube digestif reflet du cerveau  - Source de l'image : http://www.lesechos.fr/Une avancée majeure dans le diagnostic de Parkinson
Jusqu’à lors, la science ne permettait de détecter le degré d’atteinte de Parkinson dans le cerveau uniquement au moyen d’une autopsie post-mortem des tissus cérébraux du malade de Parkinson.
Parallèlement, les scientifiques se sont penchés sur les biopsies du côlon de 39 patients, dont 29 étaient atteints de Parkinson. Les conclusions sont surprenantes.
Les chercheurs ont trouvé une similitude entre les anomalies présentes dans les neurones du cerveau et celles identifiées dans les neurones digestifs chez 21 des 29 malades de Parkinson. Ces anomalies sont caractérisées par un dépôt excessif d’une certaine protéine. Le système nerveux central ne serait donc pas le seul siège des stigmates de Parkinson.
En outre, l’équipe de l’INSERM a mis en évidence un lien de corrélation clair entre la gravité des lésions observées et le degré de sévérité de la maladie de Parkinson.

Une nouvelle approche, au-delà de Parkinson
Les cellules nerveuses du tube digestif, pourront donc être étudiées du vivant du malade, solutionnant ainsi le problème éthique posé par l’autopsie post-mortem.
Pascal Derkinderen, responsable de l’étude, précise que si les résultats obtenus se confirment à grande échelle, il sera alors possible de déterminer la phase d’avancement de la maladie de Parkinson par une biopsie du colon réalisée au moyen d’une coloscopie ou d’une recto-sigmoïdoscopie.
Le traitement prescrit au malade pourra être alors mieux adapté à ses besoins.
De plus, au-delà de l’avancée clinique que représente cette approche dans la maladie de Parkinson, ces conclusions révèlent que le tube digestif reflète la santé cérébrale de l’individu. Le système nerveux central ne serait pas dissocié des autres systèmes autonomes tels que le système nerveux entérique (digestif) possédant cent millions de neurones, et dont on croyait qu’il assurait simplement la gestion des diverses fonctions du tube digestif. Une piste intéressante qui sera sûrement explorée par d’autres chercheurs dans un avenir proche.



MALADIE DE PARKINSON


La maladie de Parkinson est une maladie neurologique chronique affectant le système nerveux central responsable de troubles essentiellement moteurs d'évolution progressive.
Ses causes sont mal connues. Le tableau clinique est la conséquence de la perte de neurones du locus niger (ou « substance noire ») et d'une atteinte des faisceaux nigro-striés. La maladie débute habituellement entre 45 et 70 ans. C'est la deuxième maladie neuro-dégénérative, après la maladie d'Alzheimer. La maladie de Parkinson se distingue des syndrs parkinsoniens qui sont généralement d'origines diverses, plus sévères et répondent peu au traitement.




Parkinson : Les cellules souches pour combattre la maladie

Pour la deuxième année consécutive, le Québec a accueilli un congrès scientifique d’envergure consacré aux nouvelles perspectives de traitement contre les affections neurodégénératives et notamment la maladie de Parkinson. Les dernières découvertes des chercheurs venus du monde entier laissent entrevoir l’efficacité des cellules souches dans le traitement de Parkinson. Les membres de ce symposium, rassemblé les 3 et 4 juin à l’Hôtel-Musée Premières Nations à Québec, ont présenté des travaux très prometteurs.
Parkinson : Les cellules souches pour combattre la maladie - Source de l'image : http://www.lefigaro.fr/
Transplanter des cellules souches au cerveau pour soigner Parkinson

Le cerveau, siège de la maladie de Parkinson, est un organe fragile et complexe à la fois, qui a toujours intrigué les scientifiques. Les thérapies consistant à le manipuler paraissent impressionnantes et sont risquées pour le patient. Les chercheurs découvrent pourtant qu’elles sont les plus efficaces dans le traitement de Parkinson.
La stimulation cérébrale par électrodes, mise au point il y a quelques années, était alors considérée comme une avancée majeure. La thérapie à base de cellules souches va encore plus loin. Les premières recherches, menées en laboratoires, correspondent à la phase théorique du projet. Elles ont pour but de repérer les cellules souches convenant à une transplantation dans le cerveau. Viendra ensuite la phase pratique, correspondant à des tests sur des patients humains. Ceux-ci devraient intervenir dans les cinq prochaines années. La France s’est par ailleurs associée à cette démarche tout comme plusieurs pays d’Asie et d’Europe.

Un nouvel espoir pour les malades de Parkinson

La fréquence de la maladie de Parkinson augmente nettement ces dernières décennies en raison du vieillissement de la population et de facteurs environnementaux divers. L’accroissement du nombre de malades de Parkinson pousse donc les chercheurs à explorer les pistes novatrices offertes par les progrès de la technologie. Alors que le traitement à base de dopamine n’accorde qu’un répit temporaire aux patients atteints de Parkinson, les thérapies fondées sur les cellules souches greffées au cerveau auraient des vertus curatives à long terme. Les recherches fondamentales menées en ce sens doivent être confirmées par de prochains essais cliniques. Les équipes canadiennes voient dans ces méthodes futuristes l’espoir de l’amélioration de la qualité de vie de millions de personnes atteintes de Parkinson à travers le monde. Pour mener à bien leurs expériences, elles enjoignent le gouvernement à leur octroyer les fonds nécessaires au financement de la recherche contre Parkinson.



Maladie de Parkinson


 


Maladie de Parkinson : qu’est-ce que c’est?


La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative qui résulte de la mort lente et progressive de neurones du cerveau. Comme la zone du cerveau atteinte par la maladie joue un rôle important dans le contrôle de nos mouvements, les personnes atteintes font peu à peu desgestes rigidessaccadés et incontrôlables. Par exemple, porter une tasse à ses lèvres avec précision et souplesse devient difficile. De nos jours, les traitements disponibles permettent de diminuer les symptômes et de ralentir la progression de la maladie assez efficacement. On peut vivre avec le Parkinson pendant plusieurs années.
Les troubles liés au Parkinson apparaissent le plus souvent vers 50 ans à 70 ans. L'âge moyen d'apparition de la maladie au Canada et en France est de 57 ans. Au début, les symptômes peuvent être confondus avec le vieillissement normal de la personne, mais au fur et à mesure qu'ils s'aggravent, le diagnostic devient plus évident. Au moment où les premiers symptômes se manifestent, on croit que de 60 % à 80 % des cellules nerveuses de la substance noire (voir encadré) seraient déjà détruites. Ainsi, lorsque les symptômes apparaissent, la maladie a déjà en moyenne 5 à 10 ans d’évolution à bas bruit35.
À l'échelle mondiale, la maladie est diagnostiquée chez plus de 300 000 personnes chaque année. Il semble que l'incidence soit plus élevée chez les Blancs que chez les Noirs, les Hispaniques ou les Asiatiques, avec le plus faible taux pour les Asiatiques. Au Canada, environ 100 000 personnes seraient atteintes de la maladie, dont 25 000 au Québec. Le nombre de cas augmente avec l’âge. On estime qu’à 65 ans, une personne sur 100 serait atteinte, et 2 personnes sur 100 seraient atteintes à 70 ans et plus.
Au coeur de la maladie : un déséquilibre de dopamine
Les cellules nerveuses atteintes par la maladie de Parkinson se situent dans une zone appelée « substance noire », au centre du cerveau. Les cellules de cette zone produisent de la dopamine, un messager chimique qui permet le contrôle du mouvement, mais qui agit aussi dans la sensation de plaisir et de désir. La mort des cellules de la substance noire crée un manque de dopamine. Normalement, le contrôle du mouvement résulte d'un équilibre délicat entre les quantités de dopamine et d'acétylcholine (un autre messager chimique). Si l'équilibre est rompu, des tremblements, de la rigidité et une perte de coordination s'ensuivent. À l'inverse, un excès de dopamine pourrait être à l'origine de symptômes associés à la schizophrénie.

Causes

Ce qui cause la perte progressive de neurones dans la maladie de Parkinson reste inconnu dans la plupart des cas. Les scientifiques s'entendent pour dire qu'un ensemble de facteurs génétiques et environnementaux interviennent, sans toujours pouvoir les définir clairement. Selon le consensus actuel, l'environnement jouerait un rôle plus important que l'hérédité, mais les facteurs génétiques seraient prédominants lorsque la maladie apparaît avant l'âge de 50 ans. Voici quelques facteurs environnementaux mis en cause.
  • Une exposition précoce ou prolongée à des polluants chimiques ou à des pesticides, dont les herbicides et les insecticides (par exemple, la roténone)14.
  • La MPTP, une drogue contaminant parfois l'héroïne, peut causer de manière soudaine une forme grave et irréversible de Parkinson. Cette drogue exerce son effet de manière similaire au pesticide roténone.
  • L'intoxication au monoxyde de carbone ou au manganèse.

Symptômes de la maladie de Parkinson

Les symptômes liés à la motricité apparaissent souvent de manière asymétrique, c'est-à-dire en atteignant un seul côté du corps, puis s’étendent aux deux côtés du corps après quelques années.

Symptômes les plus fréquents

Dans 70 % des cas, le premier symptôme consiste en des tremblements rythmiques non contrôlables d’une main, puis de la tête et des jambes, se manifestant plus particulièrement au repos ou en période de stress. Par contre, 25 % des malades ne présentent aucun tremblement.
N.B. Le tremblement qui survient à l'action, par exemple lorsqu'on soulève un objet, n'est pas un signe de Parkinson.
  • Une diminution et une cessation des tremblements lorsque la personne fait des mouvements et lorsqu'elle dort.
  • La raideur des membres, des mouvements lents (la bradykinésie), rigides et saccadés, difficiles à initier. À mesure que la maladie progresse, elle peut entraîner des difficultés à effectuer des tâches quotidiennes telles que boutonner des vêtements, attacher des lacets, prendre des pièces de monnaie, marcher, rester debout ou sortir d’une voiture.
  • La démarche parkinsonienne est caractéristique : des petits pas en traînant les pieds, le dos voûté, avec peu ou pas de balancement des bras.
  • Une perte de l’olfaction, des troubles du sommeil, de la constipation, pouvant apparaître précocement.
  • Une perte d'équilibre, survenant plus tardivement dans l’évolution de la maladie.

Autres symptômes, selon le cas

  • De la dépression et de l'anxiété.
  • Une difficulté à avaler.
  • Une salivation excessive avec une difficulté à contenir la salive (la personne bave).
  • Une petite écriture très serrée (micrographie), en raison de la perte de dextérité.
  • Une voix chevrotante, sans expression, et une difficulté à articuler.
  • Une absence d’expression faciale, avec une diminution ou une absence de battements des paupières.
  • La présence de pellicules et d’une peau huileuse au visage.
  • Une incontinence urinaire.
  • De la confusion, des pertes de mémoire et d'autres désordres mentaux assez importants, survenant plutôt tardivement dans l’évolution de la maladie.
  • Des changements de position malaisés; il peut être difficile de sortir de son lit ou de son fauteuil, par exemple. Et dans certains cas, il devient impossible de se mouvoir.
Le syndrome parkinsonien ou la maladie de Parkinson?
Des symptômes semblables à la maladie de Parkinson peuvent apparaître chez certains, sans toutefois que le diagnostic de Parkinson puisse être posé. En fait, la maladie de Parkinson représente 85 % des cas d’un ensemble de maladies dites de « syndrome parkinsonien ». Ce dernier se manifeste aussi par des troubles du mouvement, mais la physiologie de la maladie diffère. En effet, le syndrome parkinsonien est habituellement causé par un déséquilibre du système cholinergique (l’acétylcholine) plutôt que par un déficit en dopamine. Dans l'ensemble, certaines différences sont visibles et le traitement n’est pas le même.
Parmi les conditions qui peuvent déclencher un syndrome parkinsonien, notons les dommages causés au cerveau à la suite d'un traumatisme ou d'une tumeur, de petitsaccidents vasculaires cérébraux et la consommation de certains médicaments utilisés pour traiter les nausées, l'épilepsie, l'hypertension ou des troubles psychiatriques. Diverses maladies neurologiques peu fréquentes se manifestent aussi par un syndrome parkinsonien.

Personnes à risque

  •  La maladie touche plus souvent les personnes âgées de 55 ans et plus.
  • Les hommes sont plus souvent touchés que les femmes, pour des raisons qu'on ignore.
  • Une personne dont l'un des parents est atteint de la maladie présente un risque plus élevé d'être elle-même atteinte de la maladie. Mais la contribution génétique serait surtout importante chez ceux qui développent la maladie lorsqu'ils sont jeunes.

Facteurs de risque

Les gens atteints de la maladie de Parkinson vivent souvent des périodes de dépression. Or, des chercheurs étudient maintenant l'hypothèse que la dépression soit un facteur prédisposantà la maladie17,18. Cela reste toutefois à être démontré. Il se peut que, chez certains, elle ne soit qu'une manifestation précoce de la maladie.

Prévention de la maladie de Parkinson

Il n'existe pas de moyen reconnu par les médecins pour prévenir la maladie de Parkinson. Voici tout de même ce qu’indiquent des recherches.
Les hommes qui consomment des boissons à la caféine (le café, le thé, le cola) de manière modérée (de 1 à 4 tasses par jour) pourraient bénéficier d'un effet protecteur contre la maladie de Parkinson, selon des études de cohorte de grande envergure1,2,11,12. Une étude menée auprès d'une population d'origine chinoise a montré le même effet34. Par contre, chez les femmes, l'effet protecteur n'a pas été démontré aussi clairement. Tout de même, une étude de cohorte d'une durée de 18 ans révèle que le risque de maladie de Parkinson diminue chez les consommatrices de café qui ne prennent pas d'hormones de remplacement à la ménopause. À l'inverse, la prise combinée d'hormones de remplacement et de caféine augmenterait les risques.13
Par ailleurs, les personnes dépendantes du tabac seraient moins à risque d'avoir la maladie de Parkinson12,24,34. La nicotine stimulerait la libération de dopamine, compensant ainsi le déficit en dopamine retrouvé chez les malades. Cependant, ce bénéfice ne pèse pas lourd en comparaison de toutes les maladies que peut engendrer le tabagisme, notamment plusieurs types de cancers.

Traitements médicaux de la maladie de Parkinson

S'il n'existe pas de traitements pouvant guérir la maladie de Parkinson, il est néanmoins possible d'en atténuer les symptômes par l'usage de médicaments, mais aussi en suivant certaines mesures liées au mode de vie. Généralement, les symptômes sont contrôlés avec assez de succès si le traitement est bien ajusté selon l'évolution de la maladie. Malgré l'anxiété et les découragements que peut engendrer la maladie, avoir un rôle actif dans sa prise en charge permet de mieux vivre avec les décisions qui ont été prises.

Mode de vie

Rester actif. Il est très important que le malade reste actif et qu'il fasse de l'exercice. Faire régulièrement de l'activité physique augmente la mobilité, l'équilibre et la coordination du corps en plus d'aider à lutter contre la déprime. Le médecin peut suggérer un programme d'exercices particulier, mais toute forme d'activité physique (la marche, la natation, le jardinage, etc.) est bénéfique.
Par ailleurs, comme les personnes atteintes de la maladie de Parkinson sont plus sujettes à l'ostéoporose, il est conseillé de pratiquer des exercices des articulations portantes pour fortifier le squelette (levée de poids, marche, jogging, sauts sur place, etc.). Toujours dans la même optique, il faut aussi prendre sa petite « dose » régulière de soleil pour contrer un éventuel manque de vitamine D, une carence fréquente en cas de maladie de Parkinson. La vitamine D joue un rôle essentiel dans la santé des os.
S'accorder des périodes de relaxation. Pratiquer une technique de relaxation, comme le yogaou le tai-chi, ou avoir recours à la massothérapie est important pour diminuer le stress (voir Autres approches). Chez les gens atteints de la maladie de Parkinson, le stress a pour effet d'augmenter l'intensité des tremblements.
Prévenir les chutes. Plus la maladie évolue, plus la marche devient difficile. Il importe alors de se procurer de bons souliers - éviter les semelles glissantes - et de s'entraîner à faire de grandesenjambées en soulevant bien haut les jambes. Un entrainement à la marche par un physiothérapeute est souvent recommandé. Afin de minimiser les risques de chutes, il convient d'aménager l'espace du malade de façon appropriée. Par exemple, mieux vaut retirer les carpettes, installer des barres d'appui près des toilettes et de la baignoire ainsi que des rampes dans les escaliers. Une évaluation en ergothérapie est souvent nécessaire.

Alimentation

Afin de majorer l'action bénéfique de la lévodopa (voir ci-dessous), le médecin peut faire certaines recommandations alimentaires. Le fait de consommer la majorité des protéines au repas du soir et de maintenir une proportion glucides/protéines de 7 pour 1 (7 g de glucides pour 1 g de protéines), par exemple, constitue une mesure favorable. D'après la Société Parkinson au Québec (voir Sites d’intérêt), le régime végétarien offre naturellement une telle balance glucides/protéines. Consulter la fiche Végétarisme.
À la clinique Mayo, on recommande d'avoir une diète riche en fruits, légumes et céréales entières, qui fournissent des antioxydants naturels protecteurs contre les dommages oxydatifs. Ces aliments sont aussi une bonne source de fibres alimentaires, ce qui favorise un meilleur transit intestinal. La consommation de gras saturés (les viandes rouges, les produits laitiers, l'huile de palme et de noix de coco, etc.) devrait être réduite19.
À un stade avancé de la maladie, la mastication devient difficile : il importe alors de prendre de petites bouchées. Pour faciliter la déglutition, on peut passer au mélangeur les aliments plus consistants avant de les consommer.
Afin de prévenir la constipation liée à la maladie de Parkinson, les médecins recommandent de boire au moins 1 litre d'eau par jour et de consommer suffisamment de fibres alimentaires.

Soutien social

Le recours à une personne-ressource (un psychologue, un psychothérapeute, etc.) est souvent utile, voire nécessaire, pour affronter l'épreuve que constitue toute maladie chronique. La maladie de Parkinson peut être particulièrement difficile à assumer puisqu'elle attaque la biochimie du cerveau - ce qui est souvent une source importante d'anxiété. On peut également se joindre à ungroupe de soutien.

Médication

Le moment approprié pour commencer une médication dépend de plusieurs facteurs (l'âge, le style de vie, la gravité des symptômes, les loisirs, etc.) et sera déterminé en consultation avec le médecin. Les médicaments prescrits ont pour but de réduire les symptômes de la maladie, mais n'arrêtent pas son évolution. Trouver le traitement idéal peut prendre du temps; il est recommandé de signaler à son médecin tout nouveau symptôme apparaissant durant le traitement pour faire les ajustements nécessaires.
La lévodopa ou L-dopa, est un précurseur de la dopamine. Dans le cerveau, la lévodopa se transforme en dopamine. Elle est souvent prescrite en conjonction avec le carbidopa ou le bensérazide afin d'en majorer les effets ou d'en limiter les effets secondaires (les nausées, les vomissements, les étourdissements au réveil). La lévodopa est particulièrement efficace pour atténuer les difficultés de mouvements, les tremblements et la rigidité des membres. Comme l'efficacité de la lévodopa diminue avec le temps - elle devient souvent beaucoup moins efficace après 5 ans ou 6 ans - les médecins attendent généralement que les symptômes de la maladie soient importants avant de la prescrire.
Les agonistes de la dopamine imitent les effets de la dopamine (la bromocriptine, le pergolide, le pramipexole et le ropinirole en sont des exemples). Ces médicaments peuvent être prescrits dès que le diagnostic est établi et être associés à la lévodopa lorsque la maladie est à un stade avancé. Ces médicaments ont des effets secondaires semblables à la lévodopa, mais ils peuvent aussi provoquer des comportements compulsifs (jeu compulsif, hypersexualité, achats compulsifs), dans 7 à 13% des cas selon certaines études36.
Les inhibiteurs de la monoamine-oxydase B (IMAO B), comme la sélégiline et la rasagiline, peuvent être prescrits dès le début de la maladie. Ils diminuent la dégradation de la dopamine naturelle et celle formée à partir de la lévodopa. De plus, ils empêcheraient la formation deradicaux libres et de toxines neurologiques, protégeant ainsi les cellules saines. Cet effet protecteur n'est pas entièrement démontré. Cette classe de médicaments entraîne parfois des effets secondaires, comme des tremblements et de la confusion. Elle a de nombreuses interactions avec d'autres médicaments et des produits naturels de santé.
Les anticholinergiques (la benzotropine, la trihexyphénidyle) aident à réduire les tremblements chez certaines personnes en rétablissant l'équilibre entre la dopamine et l'acétylcholine dans le cerveau. Il est généralement prescrit aux patients plus jeunes chez qui les tremblements sont le symptôme dominant. Il s'agit du type de médicament le plus ancien qui est offert aux patients.
Les inhibiteurs de la catéchol O-méthyltransférase (COMT) prolongent l'effet du traitement à la carbidopa-levodopa en bloquant l'enzyme qui dégrade la lévodopa. Le tolcapone est prescrit seulement aux gens qui ne répondent pas aux autres thérapies, car il peut entraîner desdommages au foie. Il n'est pas disponible au Canada mais il l’est en France (Tasmar). L'entacapone (Comtan) ne cause pas ce problème. Il est combiné avec la carbidopa et la lévodopa dans le Stalevo®. Cependant, il peut empirer les effets secondaires de la lévodopa.
L'amantadine, une drogue antivirale initialement développée pour traiter l'influenza, a montré des effets bénéfiques pour les gens atteints de maladie de Parkinson. Comme ce médicament ne permet de réduire que légèrement les symptômes, il est utilisé chez les patients qui en sont à unstade précoce de la maladie. Son mécanisme d'action dans le cerveau n'est pas encore bien connu. Lorsque combinée avec la lévodopa, l’amantadine peut aider à réduire les problèmes moteurs dans les stades avancés de la maladie.
Note. La lévodopa et les agonistes de la dopamine peuvent provoquer de la somnolence durant la journée15. La vigilance est de mise puisque certains patients traités par ces médicaments peuvent souffrir de somnolence en pleine activité (par exemple, au volant d'une voiture).
En plus des médicaments servant à diminuer les troubles de motricité, un antidépresseur est parfois prescrit. Plusieurs facteurs peuvent entraîner un état dépressif chez le malade : le fait de devoir vivre avec une maladie chronique dégénérative, les tâches habituelles qui deviennent progressivement plus ardues, les changements physiologiques qui s'opèrent au cerveau durant la maladie et les effets secondaires de certaines médications.

Chirurgie

Pour les patients à un stade avancé de la maladie, dont les symptômes ne répondent plus de manière stable à la lévodopa, une chirurgie au cerveau peut être envisagée.
La stimulation cérébrale profonde consiste en l’implantation d’électrodes dans certaines parties spécifiques du cerveau (le thalamus, le pallidum ou le sous-thalamus). Un stimulateur envoie ensuite des impulsions électriques permettant de réduire les mouvements involontaires et les tremblements. Cependant, cette intervention ne diminue pas la rigidité musculaire, ne corrige pas la perte du mouvement volontaire et comporterait certains risques d’effets secondairessérieux9.
Auparavant, on pratiquait de petites lésions dans la portion cérébrale responsable des symptômes du Parkinson : la pallidotomie (pallidum), la thalamotomie (thalamus) ou la sub-thalamotomie (noyau sous-thalamique). Ces chirurgies très délicates du cerveau sont aujourd’hui très rarement utilisées.

Kinésithérapie et orthophonie

La kinésithérapie qui comprend l'exercice physique quotidien, la gymnastique, l’entrainement à la marche, le travail de l’équilibre postural, etc. est un complément thérapeutique important. L’ergothérapie est indiquée pour la rééducation fonctionnelle et l’adaptation du domicile. L’orthophonie permet la prise en charge de la dysarthrie, un trouble d'expression du langage dû à une articulation difficile.

Traitements expérimentaux

Divers traitements novateurs, comme la greffe de cellules dopaminergiques foetales et la thérapie génique, sont étudiés, mais ce sont des traitements expérimentaux dont aucun n'est couramment pratiqué.

L’opinion de notre médecin

Apprendre que l’on souffre de la maladie de Parkinson est certainement un événement troublant. Il s’agit en effet d’une maladie chronique et invalidante. Il me semble donc important d’être bien renseigné, de rester actif le plus possible et d’avoir un bon réseau de soutien. Demandez à votre médecin de vous diriger vers un hôpital de jour, si ce service est disponible dans votre région. Sinon, il pourra vous recommander une ressource semblable. L’hôpital de jour est un service de réadaptation externe, qui fournit habituellement le transport pour s’y rendre, et qui offre les services d’une équipe multidisciplinaire composée de médecins, d’infirmières, de kinésithérapeutes, d’ergothérapeutes, d’orthophonistes et de travailleurs sociaux. En plus de la réadaptation offerte, le soutien social et psychologique de l’équipe et des autres malades est habituellement très profitable.

Dr Jacques Allard M.D. FCMFC


Révision médicale (mai 2010) : Dr Jacques Allard M.D. FCMFC

Approches complémentaires

En prévention

Efficacité incertaine
Vitamine E
Voir la légende des symboles

En traitement

Efficacité possible
Musicothérapie
Efficacité incertaine
Coenzyme Q10
Approches à considérer
Médecine traditionnelle chinoise, technique Alexander, Trager, yoga et relaxation.

En prévention

Efficacité incertaine Vitamine E (de source alimentaire seulement). La consommation d'aliments riches envitamine E pourrait prévenir la maladie de Parkinson. Les chercheurs s'intéressent aux effets de la consommation d'antioxydants puisque les mécanismes d'oxydation pourraient participer à l’apparition de la maladie. C'est en observant l'alimentation de 76 890 femmes (âgées de 30 ans à 55 ans) et de 47 331 hommes (âgées de 40 ans à 75 ans) sur une période de 14 ans que les chercheurs en sont arrivés à cette conclusion16. Plus précisément, les apports en vitamines antioxydantes provenant de l'alimentation ou de suppléments étaient analysés. Seuls les patients dont l'alimentation comprenait des sources importantes de vitamine E (les noix, les graines, les légumes à feuilles vertes) étaient moins sujets à la maladie. La vitamine E en suppléments n'avait pas cet effet protecteur. Voir le Palmarès des nutriments Vitamine E.

En traitement

Efficacité possible Musicothérapie. D’après quelques données probantes, la musicothérapie, utilisée seule ou avec la physiothérapie, peut contribuer à augmenter la coordination motrice chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson30-33. Des améliorations ont été observées sur la vitesse de marche, la distance et la cadence du pas30, la lenteur généralisée et la précision des mouvements32. De plus, certains bénéfices en ce qui concerne les fonctions émotionnelles, le langage et la qualité de vie ont aussi été documentés. La plupart des études ont été réalisées auprès de petits échantillons et comportent des lacunes méthodologiques. Des recherches de plus grande envergure seront nécessaires pour confirmer ces résultats. Voire notre ficheMusicothérapie.
Efficacité incertaine Coenzyme Q10 (ubiquinone 50). Deux études ont évalué l’effet de la coenzyme Q10 sur la progression de la maladie10,20. Une d'entre elles a donné des résultats positifs avec une dose de 1 200 mg par jour. L’étude menée en 2007, comprenant des doses de 300 mg par jour données sous forme de nanoparticules par voie intraveineuse, n'a pas eu d'effets significatifs. D'autres essais cliniques sont donc nécessaires avant d'en recommander l'usage. La coenzyme Q10 est nécessaire au bon fonctionnement des cellules et à la production d'énergie. Son taux dans le sérum diminuerait avec l'âge, et d'autant plus chez les personnes atteintes d'une maladie chronique (dont la maladie de Parkinson)21.
Approches à considérer Médecine traditionnelle chinoise. L'acupuncture est utilisée depuis longtemps en Chine pour traiter la maladie de Parkinson. L'électroacupuncture pourrait entraîner, à long terme, larégénération des neurones touchés par la maladie22. Une étude clinique publiée en 2000 et portant sur 29 sujets atteints de la maladie de Parkinson a indiqué que l'acupuncture pouvait diminuer les symptômes de la maladie, en ralentir la progression et permettre de diminuer le dosage des médicaments8. Certains n'ont observé d'effet bénéfique que pour le repos, l'acupuncture améliorant le sommeil23. La combinaison de l'acupuncture et du massage Tui Napourrait diminuer les symptômes de tremblement (selon le stade de la maladie) et permettre de réduire la médication chez certains.25 Le Parkinson Recovery Project (voir Sites d'intérêt) a mis sur pied un protocole de traitement utilisant principalement le massage Tui Na.
Approches à considérer Technique Alexander. Ce mode de rééducation posturale ou psychomotrice préconise le développement de l'attention et le contrôle du mouvement. Les praticiens de cette technique considèrent qu'elle est une bonne thérapie pour les gens atteints de Parkinson27. De plus, une étude publiée en 2002 confirme que cette technique est susceptible d'aider de manière durable les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, en améliorant tant les capacités physiquesque l'humeur26. Voir noter fiche Technique Alexander.
Approches à considérer Trager. Cette approche psychocorporelle vise à libérer le corps et le mental par le toucher et l'éducation au mouvement. Le Trager a démontré des résultats favorables comme thérapie complémentaire en gérontologie et auprès des personnes souffrant de troubles neurologiques, dont de la maladie de Parkinson28,29.
Approches à considérer Yoga et relaxation. Une approche comme le hatha-yoga (le yoga du corps) est particulièrement intéressante, car elle met l'accent sur l'équilibre et l'assouplissement du corps en plus d'accorder une large place à la détente. Il est capital que le malade apprenne à se détendre puisque le stress augmente systématiquement l'intensité des tremblements. Voir aussi les fiches Réponse de relaxation et Training autogène.

Sites d’intérêt

Canada
InfoParkinson.org
Site Internet (en français) de la Société Parkinson du Québec, conçu pour les personnes atteintes de la maladie et leur entourage.
http://infoparkinson.org
France
CHU de Rouen - Parkinson, maladie : sites francophones
Liste exhaustive des sites francophones consacrés à la maladie de Parkinson.
www.chu-rouen.fr
États-Unis
Parkinson’s Recovery Project
Protocole de traitement selon la médecine traditionnelle chinoise et guide (en plusieurs langues, dont le français) à l'intention des patients suivant ce protocole.
www.pdrecovery.org
National Parkinson Foundation
Site internet de la National Parkinson Foundation conçu pour les patients et les professionnels de la santé comprenant de l’information sur la maladie et les traitements (en anglais).

Groupes de soutien

Consulter la liste des groupes de soutien Maladie de Parkinson.

Recherche et rédaction : PasseportSanté.net
Mise à jour :
 février 2012

Références

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Bibliographie
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