Parkinson reconnue maladie professionnelle chez les agriculteurs
Le décret a été publie cette semaine au JO : la maladie de Parkinson a été reconnue précisément maladie professionnelle chez les agriculteurs. Coupables : les pesticides. Les malades vont maintenant pouvoir demander à être pris en charge à 100% et à être indemnisés.Le lien de causalité établi entre pesticides et Parkinson
C'est un décret qui était très attendu par les agriculteurs : la maladie deParkinson a été reconnue comme maladie professionnelle chez les agriculteurs.
Le lien de causalité entre les pesticides et cette maladie a été directement établi. Un soulagement pour ces agriculteurs, qui manipulent ou inhalent des pesticides quand ils traitent certaines surfaces ou quand ils entretiennent des machines destinées à l'application de ces mêmes pesticides.
D'où le soulagement de Paul François, qui préside l'association Phytho-Victimes : "C'est enfin une reconnaissance, ça va surtout faciliter les démarches pour les utilisateurs de produits phyto-sanitaires, des pesticides. Ça va être beaucoup plus rapide pour eux.
"Ça ne les fera pas guérir, c'est évident, parce que nous parlons de santé, nous parlons de drame pour certains. Parce que quand vous voyez des gens à 60 ans qui sont quasi dans un fauteuil roulant, c'est catastrophique".
"Ça va au moins permettre d'avancer sur cette problématique. On ne pourra plus dire maintenant, on ne savait pas".
Prise en charge financière pour les malades, les soins, les médicaments, indemnisation -y compris pour les agriculteurs qui sont encore en activité ou ceux qui ne peuvent assurer leur travail à 100% - ils peuvent se tourner vers leur mutuelle (souvent la MSA) et constituer un dossier.
Il y a quand même quelques petits bémols : il faut justifier d'une certaine durée d'exposition (10 ans en l'occurrence) et d'un certain taux d'incapacité, à savoir au moins 25%.
C'est un décret qui était très attendu par les agriculteurs : la maladie deParkinson a été reconnue comme maladie professionnelle chez les agriculteurs.
Le lien de causalité entre les pesticides et cette maladie a été directement établi. Un soulagement pour ces agriculteurs, qui manipulent ou inhalent des pesticides quand ils traitent certaines surfaces ou quand ils entretiennent des machines destinées à l'application de ces mêmes pesticides.
D'où le soulagement de Paul François, qui préside l'association Phytho-Victimes : "C'est enfin une reconnaissance, ça va surtout faciliter les démarches pour les utilisateurs de produits phyto-sanitaires, des pesticides. Ça va être beaucoup plus rapide pour eux.
"Ça ne les fera pas guérir, c'est évident, parce que nous parlons de santé, nous parlons de drame pour certains. Parce que quand vous voyez des gens à 60 ans qui sont quasi dans un fauteuil roulant, c'est catastrophique".
"Ça va au moins permettre d'avancer sur cette problématique. On ne pourra plus dire maintenant, on ne savait pas".
Prise en charge financière pour les malades, les soins, les médicaments, indemnisation -y compris pour les agriculteurs qui sont encore en activité ou ceux qui ne peuvent assurer leur travail à 100% - ils peuvent se tourner vers leur mutuelle (souvent la MSA) et constituer un dossier.
Il y a quand même quelques petits bémols : il faut justifier d'une certaine durée d'exposition (10 ans en l'occurrence) et d'un certain taux d'incapacité, à savoir au moins 25%.
VOIR AUSSI11/04/2012 - 10h20
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