Des agriculteurs du réseau Civam expérimentent l’introduction de bandes enherbées en Champagne-Ardenne.
À quoi peut ressembler une oasis dans le paysage de grandes parcelles agricoles de Champagne-Ardenne ? À une bande de prairie fleurie, par exemple. C’est ainsi que le jeune groupe Civam régional, le bien nommé Civam Oasis, commence à imprimer son action au sein d’une région très spécialisée dans les cultures industrielles, où les espaces naturels non agricoles se réduisent à peau de chagrin.
Depuis quelques années, ce collectif expérimente la mise en place de bandes enherbées de 10 m de large, semées ou spontanées, en bordure de parcelles cultivées. L’objectif est d’en évaluer l’intérêt écologique (augmentation de la biodiversité) mais aussi agronomique (lutte contre les ravageurs améliorée grâce à des prédateurs naturels). Stéphane Mainsant, agriculteur installé en EARL [1] et membre du Civam Oasis, en a introduit depuis 2000 sur sa ferme comme trois de ses collègues ; « naturaliste et agriculteur », il souhaitait en finir avec « le grand écart » que ses pratiques lui faisaient faire. D’abord, au moyen de ses propres connaissances d’écologue, désormais aidé par des associations environnementalistes et une stagiaire cette année, il réalise un suivi des populations d’insectes et de la flore. Les bandes sont installées de manière à créer des corridors entre les parcelles cultivées et le champ militaire de 14 000 ha mitoyen, « l’une des principales réserves de biodiversité de la région »… L’idée est d’observer si des espèces vont (re)coloniser les espaces agricoles grâce au maillage que leur offre la succession de bandes enherbées. Une traduction concrète de ce que doivent apporter trames vertes et bleues, dont le cadre de mise en place est défini par la Loi Grenelle II promulguée le 12 juillet. Ces trames visent à « (re)constituer un réseau écologique cohérent, à l’échelle du territoire national, qui permette aux espèces animales et végétales, de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer ».
Le groupe Civam organisait le 23 juin un colloque à Châlons-en-Champagne afin de présenter les objectifs de leur projet Arc en ciel et les premiers résultats. Oasis, arc en ciel, un lexique évocateur à la fois du contexte peu favorable et de l’ambition du groupe de faire évoluer l’agriculture locale, avec les agriculteurs.
Depuis quelques années, ce collectif expérimente la mise en place de bandes enherbées de 10 m de large, semées ou spontanées, en bordure de parcelles cultivées. L’objectif est d’en évaluer l’intérêt écologique (augmentation de la biodiversité) mais aussi agronomique (lutte contre les ravageurs améliorée grâce à des prédateurs naturels). Stéphane Mainsant, agriculteur installé en EARL [1] et membre du Civam Oasis, en a introduit depuis 2000 sur sa ferme comme trois de ses collègues ; « naturaliste et agriculteur », il souhaitait en finir avec « le grand écart » que ses pratiques lui faisaient faire. D’abord, au moyen de ses propres connaissances d’écologue, désormais aidé par des associations environnementalistes et une stagiaire cette année, il réalise un suivi des populations d’insectes et de la flore. Les bandes sont installées de manière à créer des corridors entre les parcelles cultivées et le champ militaire de 14 000 ha mitoyen, « l’une des principales réserves de biodiversité de la région »… L’idée est d’observer si des espèces vont (re)coloniser les espaces agricoles grâce au maillage que leur offre la succession de bandes enherbées. Une traduction concrète de ce que doivent apporter trames vertes et bleues, dont le cadre de mise en place est défini par la Loi Grenelle II promulguée le 12 juillet. Ces trames visent à « (re)constituer un réseau écologique cohérent, à l’échelle du territoire national, qui permette aux espèces animales et végétales, de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer ».
Le groupe Civam organisait le 23 juin un colloque à Châlons-en-Champagne afin de présenter les objectifs de leur projet Arc en ciel et les premiers résultats. Oasis, arc en ciel, un lexique évocateur à la fois du contexte peu favorable et de l’ambition du groupe de faire évoluer l’agriculture locale, avec les agriculteurs.
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